Atos, Société Générale, OpenWay et Thales font partie des 8.5% d’entreprises internationales qui ont quitté la Russie

Atos, Société Générale, OpenWay et Thales font partie d’une liste des 120 entreprises occidentales spécialisées dans les paiements qui se sont désinvesties de la Russie.

Cette liste fait partie d’une étude menée par deux institutions universitaires suisses indépendantes - l'Université de St. Gallen et l'International Institute for Management Development (IMD).

Évaluer le départ d'un point de vue du paiement

Selon le rapport "Less Than Nine Percent of Western Firms Have Divested from Russia" / ”Moins De Neuf Pourcents des Sociétés Occidentales se sont Désinvesti complètement de la Russie”, dont 15 marques fortement liées au secteur des paiements qui figurent sur la liste des 120 retraits confirmés du marché russe. Deutsche Bank et Société Générale sont deux banques figurant également sur la liste. Jabil est le seul fournisseur de terminaux de paiement, et Thales et Atos font partie des fournisseurs de modules de sécurité mentionnés. Parmi les quatre sociétés mondiales de logiciels de traitement des paiements qui étaient actives dans le pays, OpenWay et TietoEVRY se sont complètement désinvesties de la Russie. Les autres fournisseurs de logiciels de traitement des paiements n'ont pas encore confirmé leur retrait.

Le rapport mentionne en effet que 1 404 entreprises de l'UE et du G7 possédaient des filiales actives en Russie avant l'invasion de l'Ukraine, mais que seulement 120 entreprises - 8,5 % - avaient désinvesti au moins une filiale en décembre 2022. Ce pourcentage provient de la pression continue exercée par les sanctions internationales, les gouvernements occidentaux, les organisations à but non lucratif, les médias et les consommateurs.

Raisons de la cessation ou de la poursuite de l'activité

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles une entreprise peut réussir ou non à se retirer de Russie. Certaines opérant dans des secteurs non sanctionnés peuvent ressentir une obligation sociétale de continuer à mettre à disposition des produits et des services, notamment ceux qui sont essentiels à la vie, comme les médicaments. Mais pour d'autres secteurs, la présence maintenue d'une entreprise en Russie dans les deux prochaines années, selon le rapport, "remettrait en question la volonté ou la capacité" des entreprises occidentales à quitter les marchés sanctionnés.

Les auteurs du rapport ont fait remarquer que cela peut également être une question de timing. Par exemple, OpenWay et Société Générale ont agi rapidement et ont vendu leurs filiales russes dès avril 2022, elles figurent à ce titre sur la liste du rapport des entreprises qui se sont retirées de la Russie. Certaines organisations ont en revanche retardé leur décision et se sont retrouvées dans une situation où leurs ressources étaient bloquées par le gouvernement russe. Selon le Financial Times, HSBC aurait signé un accord pour vendre ses activités russes à Expobank JSC en juillet 2022, soit 5 mois après le début de l'invasion et tente encore de finaliser cette vente.

Source: ThePaypers